Bienvenue sur ce carnet de Voyage: une boucle dans le nord-ouest vietnamien, en pays Thaï blanc.


Jour 1: Hanoi - Son Tay - Thanh Son - Van Chan - Nghĩa Lộ
Jour 2: Nghĩa Lộ - Tu Lé - Mù Cang Chải - Than Uyên
Jour 3: Than Uyên - Tam Duong - Lai Chau - Phong Tho (Pa So)
Jour 4: Phong Tho, Ma Lung Thang and Mường So
Jour 5: Phong Tho - Mường Lay - Muong Tè
Jour 6:Mường Tè district
Jour 7: Mường Tè - Mường Lay
Jour 8: Mường Lay - Điện Biên
Jour 9: Điện Biên - Sơn La
Jour 10: Sơn La - Mai Châu - Ha Noi

Carte


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dimanche 28 février 2010

Mường Tè

Petit Phơ Gà et cà phê sữa sur le trottoir dans le centre où, à priori nous sommes bien pris pour des touristes avec un bol de Phơ à 30,000 VND (1,1 EUR), notre guide est un peu dégouté: il a l'habitude de payer 20,000 VND même à Sa Pa. Départ vers Ban Do, au bout de la route de Mường Tè. Hier il y avait un Xoe énorme à plus de 400 personnes, donc il doit bien y avoir un village Tai Don dans le coin… en poussant un peu, nous trouvons un pont désaffecté qui mène à un village Tai Don de l'autre coté de la rivière. Renseignements pris chez l'habitant, ils ont bien prévu un Xoe Tai aujourd'hui. On prend le détour par le lit de la rivière, et nous grimpons sur l'autre rive, où quelques femmes en tenue remontent la rue. Un homme s'entraine au Pi Nai sur son balcon, pendant que les femmes s'habillent et ajustent leur tenue. Tout le monde part, une bouteille de Ruou (vin de riz, ou plutôt alcool de riz et de maïs) à la main, vers la maison culturelle.
Sous la maison sur pilotis se tiennent déjà quelques groupes qui discutent. Au bout de quelques minutes, elles décident de commencer un Xoe Tai pour nous: il était prévu que tout le monde déjeune et que l'on danse ensuite, mais comme les gens de l'ouest (Ông Tay) sont venues, il faut danser ! Le cercle s'élargit vite juste avant de se briser pour le repas, où bien sur, nous sommes invités par les hommes. D'après ce que comprend notre guide, c'est un repas de vétérans de l'armée. Il s'avèrera que nous sommes dans la maison culturelle principale avec les chefs du village. On nous présente aussi des descendants de la famille de Dèo Van Long, très heureux que je connaisse un peu la généalogie de la famille.
Le repas est très simple: on peut manger de petites bouchées d'abats, de feuilles de manioc sautées, de Banh Chung Têt (du noir), du Tofu et du porc grillé, entre chaque verre d'alcool de riz !!! Le rythme est donné : on boit plus que l'on ne mange, et on passe son temps à trinquer avec untel et untel. Comme nous étions les invités de marques, il a fallu trinquer avec tout le monde… le problème c'est qu'on le fait un par un. Il a fallu donc feinter un peu, sinon on y perd la moitié de son cerveau !
Une fois que tout le monde parle très fort, le Xoe peut reprendre ! Les enfants et les ados rejoignent le groupe, et tout le monde danse. Nous quittons nos hôtes après avoir remercié tout le monde, et nous sommes invités à boire le thé dans une maison Tai, avant d'être capturés par un autre groupe, dans un autre Xoe: celui-ci se tient dans la maison sur pilotis, et non pas en dessous. Le truc tremble de toutes ses planches !!!
Sur le départ, nous sommes interpellés par une femme métis Tai-Français, dont le père était militaire à Mường Boum.
 
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Le soir, nous retournons à Ban Bo, pour diner, et voir le Xoe Tai. Du petit restaurant, on entend les tambours appeler les villageois. Rapidement la placette se rempli, et un premier cercle se forme. Même si demain, ils doivent retourner travailler, et les enfants doivent retourner à l'école, il y a plein de monde. Quand nous partons, il doit y avoir près de 300 personnes, avec 5 cercles qui dansent.

 
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Pa So - Mường Tè

La plus grosse journée de route nous attend: premier tronçon entre Pa So et Mường Lay (ex Lai Chau), déjeuner au Lan Anh Hotel, et puis la piste vers Muong Tè.
Après un petit déjeuner de Banh Cuon chez Co Khé et un sữa cà phê à l'hôtel (pour zapper les horribles toasts du Lan Anh II Hotel), nous voilà en route. La vallée est plutôt encaissée, et de la route on n'aperçoit pas trop la rivière. Ce qui arrive rapidement, ce sont les travaux !!! (Nous sommes même stoppés pendant 30mn pour qu'ils travaillent) En effet, dans le plan de réorganisation des provinces, la route 12 est réaménagée et les 67 Km sont une succession de chantiers pharaoniques avec ouvrages d'art de plus en plus importants lorsque l'on approche de Mường Lay. En effet, la région va accueillir le plus gros barrage du sud est asiatique et la ville de Mường Lay va disparaitre sous les eaux, ainsi que Quỷnh Nhay dont les habitants ont déjà été déménagés.

 
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Arrivée dans Mường Lay, qui est déjà pas mal abimée: entre chantiers et futur engloutissement, les gens ne prennent pas soin du tout de la ville et des habitations. C'est un vrai dépotoir. Entre deux décharges se trouve l'hôtel Lan Anh I. Nous y retrouvons des niçois qui sont au milieu de leur périple Laos & Vietnam.

 
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13h nous voilà partis pour la piste vers Mường Tè. Cela démarre fort avec un pont de l'an II, et une piste de montagne en farine rouge qui s'envole sous nos pneu, et là, au détour d'un virage, on tombe face à face avec deux camions poids lourds articulés sortis de nulle part ! Impressionnant, on se croirait sur Discovery Channel avec les chauffeurs de l'enfer, la roue arrière passant à 20cm du précipice. Sur plus de la moitié du parcours, la route sert de délestage au chantier de la route supérieure (la future route, car l'actuelle se trouvera dans le lac).

 
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A ce sujet, on s'est pris une caillasse dans la portière qui a fait peur à tout le monde. 10 cm plus haut et c'était dans la vitre, et dans l'épaule de Diane !

 
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Les 91 Km de piste de montagne goudronnée sur des tronçons de 40m max se font quand même en 4 heures ! Mường Tè apparait au bout de la gorge qui longe la rivière Sông Đà. Comme tous les Mường installés par les Tai Don (Thaï blancs), il s'agit d'une plaine assez large pour y planter des rizières, et le long d'une rivière.

 
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Une fois nos affaires déposées à notre Guest House (nhà nghì Dung Phung, la plus clean depuis le début du trip), nous faisons un petit tour du centre (4 min 30 max montre en main). Bizarrement, Mường Tè city n'est pas ce qui est le plus vivant, mais n'est que l'endroit où sont regroupés les organes du district: Comité Pop, Poste, Marché, Ecoles, peu de resto et de magasins.
Après le diner, nous décidons de partir à pied vers Bản Do où doit se tenir un Xoe Tai: une fête traditionnelle ou l'on danse. C'est aussi la pleine lune demain, donc nous serons 15 jours pile après le Têt. Chez beaucoup de Tai c'est la fête du Long Tong (retour dans les champs), mais à Mường Tè, il fait plus chaud et le riz est déjà vert dans les rizières: ils ont commencé bien avant le Têt.
Ce n'est pas 1km comme annoncé, mais bien 2,5km que nous faisons à pieds pour arriver à la petite cour où se tient le Xoe Tai: c'est simple, il suffit d'aller au son du tambour !

 
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Et là, c'est excellent !!! Dépaysement total, les femmes portent leur belles tenues aux corsages blancs fermés sur le devant par de belles agrafes en argent et tout le monde danse en cercle au son du tambour et des gongs. Après quelques photos prises depuis le bord, et le balcon surplombant la piste de danse, gentiment ouverte par le responsable du village, je suis rapidement embarqué dans les cercles du Xoe… Au début, malines, les grand-mères m'attrapent par la main, me montrent les pas, doucement, puis on me passe de main en main, puis vers un autre cercle, pour que rapidement je me retrouve entouré de jeunes filles qui me questionnent en anglais. Puis les garçons viennent s'intercaler entre les filles, et on change rapidement de voisins/voisines.
Retour à la guest house après 1h30 de Xoe Tai ! Ces gens sont vraiment très accueillants, ils était très fiers d'avoir fait danser le Tay Khao Phap !

 
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vendredi 26 février 2010

Les alentours de Pa So

 
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Première étape vers Ma Lu Thang, la porte frontière avec la Chine. Comme bien souvent, les postes frontière ont un petit air glauque: bâtiments officiels, même un hôtel désaffecté, ou jamais même jamais fini, et des petites échoppes pour nourrir les taxi Xe Om qui dorment sur leur moto. Les gens passent à pied pour la plupart, et même certains traversent la rivière à gué, sans passer par le pont frontière.

Départ pour Muong So et Ban Do, le village où est né ma grand-mère. La végétation est toujours aussi sèche tout au long de la route qui mène au col. Hier nous avions eu des informations sur Ban Do, le village natal de ma grand-mère, qui se situerait juste avant Khong Lao.

 
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Sur le chemin, on a discuté avec une famille, puis ils ont appelé le beau père (un Lo) qui nous a donné des renseignements, mais surtout qui nous a dit où habitait un petit fils de Dèo Van On: Dèo Van Then, fils de la première femme de Dèo Van On. J'ai pu remplir l'arbre généalogique ! Il parlait un français un peu rouillé, mais il était marrant du haut de ses 79 ans, aveugle malheureusement: il nous a poussé la chansonnette !

Il a entendu parler de mon arriere grand-mère, Lo Thi Choï. Lo Van Phuc & Lo Thi Choï mes arrières grand parents, travaillaient pour Dèo Van On, et quand ils sont morts, ma grand-mère Lo Me Pao a été élevée dans la famille Dèo, car Lo Thi Choï était une cousine de Deo Van On !!!
Les parents de Deo Van On, donc Deo Van Toa (celui de la tête tranchée sur le pont) avait donc comme frère ou soeur ou beau-frère ou belle-soeur un des parent de Lo Thi Choï. Voilà ou on en est... par contre pas de trace du frère de ma grand-mère.

 
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Retour l'après-midi sur Muong So, village natal de ma mère. On cherche le quartier des français (l'ancienne administration), aujourd'hui reconverti en école primaire. Quand on se faufile dans le marché bien achalandé, on aperçoit "Le Rocher", qui n'a rien à voir avec celui de Monaco, mais qui servait de fortin à Dèo Van On, puis aux français pour défendre la région.

Après discussion avec quelques personnes, on nous indique une famille vivant dans un petit village de l'autre coté de la vallée, au bout des rizières, plus haut sur la Nam So… nous franchissons donc le pont, et on s'aperçoit avec effroi que la rivière sert de décharge à la ville: joli !

 
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De l'autre coté du champs rizicole, on arrive au petit village, et là, opération Indiana Jones, sur le pont à filins, avec un treillis de bambous qui ne couvrent pas tous les trous…


De l'autre coté de la rive, une famille Dèo établie, mais après discussion avec la matriarche, ce sont des cousins de Dèo Van On, dont la moitié de la famille sont des Lo, aussi, mais personne ne connais la famille de ma grand-mère. Ca sera tout pour les origines, donc…

 
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Ce soir, nous sommes invités par des cousins de cousins de cousins tai don :) et nous faisons une petite séance photo avec habits traditionnels !
 
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jeudi 25 février 2010

De Than Uyên à Pa So

Départ après un petit Phơ Gà, et un cà phê sữa (au lait concentré sucré) tellement fort, que j'ai cru que c'était un cà phê den (café noir): il y avait beau avoir 1/2 cm de lait concentré sucré, le truc était noir qu'on aurait pu se tatouer la langue !
Sur la route, nous nous arrêtons à Tan Uyên (plus au nord que Than Uyên ) pour boire un petit thé vert avec un copain d'armée de notre guide. C'est l'occasion pour que le petit de 4 mois me fasse pipi dessus… Il faudra que je pense à lui envoyer une photo avec marqué au dos, "ce jour là, tu as fait pipi sur un Phap (français) !". Nous rembarquons dans le 4x4 après leur avoir offert des habits de bébés, ce qui leur a fait très plaisir.




Tous les ponts sont en train d'être remplacés par de plus gros ouvrages d'art, ce qui fait que la route est une alternance de chantiers. En effet, entre Tan Uyên et Tam Duong (ex Binh Lu), devrait voir le jour, un nouvel aéroport pour desservir Sa Pa en touristes et New Lai Chau, la préfecture de la province de Lai Chau (ex Tam Duong).



Après Huổi Ke, nous prenons à gauche la petite piste qui nous amène vers un village Lao le long de la Nam Mu, où se trouve Bản Bó, un village Tai Don.



Le pays parait desséché et très aride. Par endroits, les Hmongs ont mis le feu, et des pans entiers de montagne ont brulé.



L'entrée sur New Lai Chau (Tam Duong) est assez impressionnant: on voit les tours à des kilomètres ! En effet, avec son nouveau statut de préfecture, un chantier pharaonique a été entrepris: Hôtels internationaux, Casinos, Casernes militaires, Zone industrielle, et routes 2x2 voies sont en chantier. A un tel point que les locaux l'appelle Tam Duong la Boueuse, à cause du peu de bitume et de zone de non travaux.

On se sauve rapidement de Tam Duong, où l'on devait déjeuner à l'origine, mais vu le timing et la beauté du coin, autant pousser jusqu'à Pa So, notre destination. En route, nous passons 2 autres cols, et le paysage change encore une fois. Plus escarpé, vallées plus étroites, et pics rocheux en plein milieu de la vallée.

Après le déjeuner à l'hôtel Lan Anh II, nous nous aventurons dans le "bourg": c'est à dire la rive droite, le long du morceau de 2x2 voies en travaux. Nous cherchons Ong Nong Van Nhay, joueur et fabricant de Tinh, un instrument à cordes Tai. Mais il s'avère qu'il est parti en voyage dans la province de Lam Dong, autre fief Tai Don. Direction la maison de son frère, Ong Nong Van Chom qui lui, est juste en face de l'hôtel.



Nous faisons connaissance en présentant quelques photos de Lan, sa petite nièce vivant en France. Déballage de photos réciproque, questions sur la généalogie de la famille, et nous voilà partis à la quête d'informations sur Ban Do, le village natal de ma grand-mère. Et là, le fils de Chom et lui, connaissent !!! Ils nous indiquent que c'est à quelques kilomètres de Muong So, juste avant. Nous irons demain. Bà Khé, la nièce de Chom nous rejoint et nous invite à boire le café dans son petit restaurant. Nous la rejoignons et elle sort d'autres photos. Son mari aussi est un Lo, et donc fait partie de la grande famille !!! Plus nous avançons, plus nous trouvons de Lo, mais sans pouvoir faire le lien entre eux…

mercredi 24 février 2010

Than Uyên



Le matin à Nghĩa Lộ est un peu brumeux, et nous partons sur la route de Tu Lé (Liên Sơn). Le paysage change et devient montagneux: on trouve des pins le long de la route, on se croit difficilement au Vietnam. L'ascension vers le col Kau Phả (plus de 1000m d'altitude à priori) se fait par une route pittoresque. Les falaises abruptes descendent jusqu'au fond des vallées où les rizières en escaliers sont en train d'être replantées.
En approchant du col, on croise des habitations Hmongs et des rizières encore sèches. A cause de l'altitude, tout est décalé au niveau des récoltes.



En redescendant du col de Kau Phả, nous crevons le pneu arrière, notre chauffeur a dû rouler trop vite en descendant sur ces routes défoncées. On se croirait en Suisse : sapins et petite vallée avec torrent au fond. Si il n'y avait pas de petite rizière sur le coté du cours d'eau, on pourrait avoir des doutes.
Déjeuner à Mù Cang Chải, où nous faisons encore l'attraction. Ils sont très étonnés de voir des Blancs, et ça les fait bien rigoler.
En redescendant, nous passons 3 barrages en construction. La région va être dotée d'une grosse centrale hydroélectrique qui exploitera 3 conduites d'eau forcée, évitant ainsi d'innonder de grandes vallées, et de déplacer les populations comme à Muong Lai et Quỷnh Nhai. Durant toute la descente dans la vallée, la route est bordée de rizières en escalier.
Une fois que la vallée s'ouvre, nous arrivons à Than Uyên. Un petit tour dans la ville, nous permet d'assister à la sortie du collège où les adolescents nous interpellent avec des Hello ! Hello ! qui s'arrêtent là, car ne pratiquant jamais, leur anglais est pauvre. Deux femmes Hmong nous accompagnent jusqu'au marché et nous questionne sur notre voyage, d'où vient-on, même si elles ne savent pas où c'est. Deux autres jeune filles Hmong avaient même peur de nous au marché, où tout le monde nous regarde et est très content de rencontrer des français.

Atlas Routier

Avant de partir en Pays Thaï, il fallait s'armer d'outils: des cartes. Depuis quelques mois, il existe un atlas routier édité par Cartographic Publishing House, 85, Nguyen Chi Tanh, Hanoï. Cet atlas de 35 pages indiquant même les pistes carrossables, il est indispensable pour ceux qui veulent sortir des sentiers battus. Elles sont en vente au 2e étage de la librairie SAVINA a Hanoï sous le titre “Giao Thông Đường Bộ Việt Nam” (Couverture bleue foncée souple - 175,000 Đong, Couverture bleue foncée rigide - 195,000 Đong).

La Compagnie générale du Livre du Vietnam
Directeur général : TRAN TAN NGO
44 Tràng Tiên
Hanoi - Vietnam
http://savina.com.vn
Horaires d'ouverture : de 8 h 00 à 21 h 00

Il existe aussi une édtion administrative, moins intéressante.

Nghĩa Lộ



Départ pour Thanh Sơn
Mardi matin nous retrouvons Cuong, notre guide que nous avions rencontré il y a 2 ans à Sa Pa. Présentation faite avec Anh Tuan, notre chauffeur, et nous voilà dans les embouteillages matinaux de Hanoi, dans la grisaille. Après une heure de route, nous sommes dans la campagne et les premières rizières montrent leur nez, mais tout ça reste tout plat… Nous passons Son Tay, sur la rive droite du Fleuve Rouge (Sông Hông), puis Tây Đăng avant de prendre à gauche vers Thanh Sơn. Dès que nous quittons les abords du Fleuve Rouge, les collines se dessinent et nous apercevont les contreforts de la province de Yên Bái.
Le paysage change complètement et nous avons les premières plantations de thé et arbres à canelle. A Thanh Sơn, nous déjeunons dans une petite gargote au bord de la route avant d'aller faire sensation dans l'école primaire… il n'y a pas de touristes ici !



Arrivée sur Nghĩa Lộ
La région est le second plus grand champs rizicole du Nord Ouest après Dien Bien. C'est la période du repiquage et tout le monde s'affaire dans les champs. Nous partons visiter le village de Nghĩa An. C'est un village peuplé de Tai Don, et les maisons sur pilotis sont vraiment jolies. Nous sympathisons rapidement avec les travailleurs des champs, et Ông Hoang Thé Nhu, qui s'avère être le "manager" des équipes travaillant dans les champs. Ca glousse beaucoup dans ces champs à propos de ce Laï Tai Don qui vient se perdre avec sa femme dans les rizières !
Il nous invite à boire le thé chez lui. En fait, il a vécu à Phong Tho, et Lai Chau et est très fier de nous avoir rencontré.

lundi 22 février 2010

Une rue typique de Hanoi.

Voici tout ce qu'on peut trouver dans un rue de Hanoi : du bruit, des cyclos, des cables de partout, quelques chantiers de construction (comme le trou béant a coté de notre Hotel) et des vendeurs de rue, plus des magasins de trottoir (c'est à dire différent du gars qui exploite son pas de porte).



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dimanche 21 février 2010

Arrivée au Morning Star, Hoan Kiem, Hanoi

Après une escale de 11h à Séoul, un vol de 5h, et 30mn de Taxi, nous sommes enfin dans le District de Hoan Kiem à Hanoi: on réveille le veilleur de nuit du Morning Star qui nous indique notre chambre.

Ca va faire du bien d'être allongés, même si le bruit ambiant du quartier en pleine nuit peut faire sourrire !

Asiana lounge

Comment passer 10 heures d'escale...




 Buffet, Douches & Internet...


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Départ

Ça y'est ! Nous voilà partis pour notre périple. Lever aux aurores, départ de Nice à 7h50, correspondance à Charles de Gaulle, et nous embarquons pour un petit vol vers Séoul... où nous avons une escale de 11 heures.
Séoul Incheon est une ville aéroport, ou une sorte de grand mall commercial avec des portes d'embarquement, et un terminal passager désertique dès lors que l'on s'éloigne du mall principal.
Heureusement que le Lounge Asiana nous accueille pour cette longue escale !